Il a ensuite dressé l’inventaire des fonds structurels non utilisés (10 milliards d’euros) qui pourraient être mis à profit, comme l’a évoqué le Chancelier autrichien Werner Faymann. Il a également attiré l’attention sur les 200 milliards d’euros que pourrait générer l’instauration d’une taxe sur les transactions financières à l’échelon européen.
Au sujet du programme alternatif en faveur de la croissance proposé par le PSE, M. Stanishev a indiqué: «En tant que famille politique, nous sommes tous unis. Nous sommes convaincus qu’une alternative progressiste est possible». De son côté, l’ancien Premier ministre bulgare a expliqué que les citoyens avaient un fardeau trop lourd à porter. Il a énuméré une série d’instruments financiers concrets dont l’Union européenne doit définir les grandes lignes, notamment le projet des euro-obligations, la taxe sur les transactions financières et l’utilisation appropriée de la Banque européenne d’investissement. Il a ajouté que la crise ne devait pas servir de prétexte à un abaissement des normes du travail.
M. Stanishev a, une fois de plus, insisté sur la lutte contre le chômage des jeunes, qu’il estime prioritaire. Il a indiqué que le PSE se lancerait dans une campagne de longue haleine pour promouvoir l’emploi des jeunes en tant que droit. Le PSE a annoncé qu’il mettrait à profit les quatre prochaines présidences «progressistes» pour donner corps à sa proposition. La Présidence danoise sera en effet suivie des présidences chypriote, irlandaise et lituanienne. Dans cette optique, le Président chypriote Dimitris Christofias a également assisté à la réunion des Premiers ministres afin de pouvoir mettre en place une stratégie cohérente en matière de chômage des jeunes.
Le Secrétaire général du PSE, Philip Cordery, a également attiré l’attention sur le contraste entre le programme du PSE et celui du Parti populaire européen de droite, qui n’a pas organisé de réunion préparatoire au sommet: «Le projet soumis au Conseil européen est tellement tendancieux et axé sur l’austérité pure que le PPE n’a peut-être même pas besoin de se réunir». Il a enfin relevé que, bien que le PSE ait apporté un soutien sans équivoque au leader de l’opposition hongroise, Attila Mesterhazy, le PPE n’avait pas encore pris ses distances par rapport aux déclarations ambiguës concernant le Premier ministre hongrois, et Vice-président du PPE, Viktor Orban.
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